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Questions vives
@: prononcer ad
Mais puisque il vient du latin, il est totalement absurde et affecté d'affubler l'arobase de la prononciation at, en cédant à la confusion avec une préposition anglaise de sens et de prononciation proche. Il faut bien prononcer ad l'@ de vos adresses électroniques. Honni soit qui mal prononce !

Document associé
Manifeste en faveur de la langue française comme langue juridique de l'Europe
Dossier: Droit

Texte
Soutien au manifeste lancé sous l’égide de M. Maurice Druon, de l’Académie française, ancien ministre, en faveur de la langue française comme langue juridique de l’Europe.

Les soussignés :

* constatant que, par suite du récent élargissement de l’Union européenne, le nombre des langues nationales s’y élève à vingt, et que les adhésions prévues ou probables vont porter ce chiffre à vingt-trois ou vingt-cinq ;

* reconnaissant que chaque Etat membre, par respect de sa dignité et pour préserver la diversité culturelle de l’Union, a droit à ce que sa langue soit tenue pour langue officielle ;

* prévoyant que, pour rendre possible le fonctionnement normal des institutions, le nombre des langues de travail devra forcément être limité, en usage sinon en droit, et de manière variable selon les organismes directeurs, délibérants ou administratifs de l’Union ;

* considérant qu’il est indispensable, pour l’homogénéité du droit européen, l’application des accords et le règlement des litiges, que l’Union choisisse une langue de référence ;

* estimant que la langue française, comme jadis le latin, est celle qui offre, grâce à son vocabulaire, sa syntaxe et sa grammaire, le plus de garanties de clarté et de précision, et qui réduit au minimum les risques de divergences d’interprétation ;

* rappelant que, par coutume constante depuis l’origine, c’est en français que la Cour de Justice de Luxembourg instruit les cas qui lui sont présentés et qu’elle rend ses arrêts ;

demandent au Conseil européen de convenir que, pour tous les textes ayant valeur juridique ou normative engageant les membres de l’Union, la rédaction déposée en français soit celle qui fait référence.

Maurice Druon, de l’Académie française, ancien ministre, ancien député européen,
Otto de Habsbourg, ancien député européen Président de l’Union paneuropéenne,
Mario Soarès, ancien Président de la République du Portugal, ancien député européen,
Bronislaw Geremek, ancien ministre des Affaires étrangères de Pologne,
Siméon de Saxe Cobourg, Premier ministre de Bulgarie,
Dora Bakoyianni, maire d’Athènes,
Adrian Nastase, Premier ministre de Roumanie,
Suzanna Agnelli, ancien ministre des Affaires étrangères d’Italie,
Federico Mayor, ancien ministre de l’Education d’Espagne et député européen, ancien directeur général de l’UNESCO,
Ismail Kadare, écrivain albanais,
Kiro Gligorov, premier Président de la République de Macédoine,
Antoinette Spaak, ministre d’Etat de Belgique, ancien député européen,
Et, au titre de Secrétaire général de l’Organisation Internationale francophone Abdou Diouf, ancien Président du Sénégal

Voir aussi : A propos du manifeste en faveur du français langue juridique de l'Europe (Village de la justice). Courte justification du choix du français comme langue juridique de référence pour la fixation du sens des textes européens, par Barthélemy Mercadal, vice-président de l'IDEF.
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Secteur
Loi / Justice