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Questions vives
Fin des méchants capitalistes et des bons travailleurs?
Pour ce qui est de la culture de transition, voici un avis partiel.  Cette transition devra pour réussir rompre avec la traditionelle rhétorique des méchants capitalistes et des bons travailleurs.  Pour aller vers une société qui ne soit plus sous le seul joug de la loi du profit des seuls actionnaires, il nous faut apprendre à articuler son organisation aussi autour d'une reconnaissance des droits et responsabilités ainsi que d'un pouvoir réel des véritables producteurs des biens et services. Les quatre axes choisis - l'argent comme outil indispensable à la circulation de l'information financière, la responsabilité sociale et collective de nourrir l'humanité, la destruction de notre habitacle planétaire, une diversification énergétique équilibrée - sont effectivement à ce point inter reliés qu'il est à mon avis suicidaire d'imaginer pouvoir les dissocier dans la recherche des solutions. La connaissance et l'éducation pour tous, sans lesquelles les techno-sciences ne pourront pas être mises au service du bien commun, doivent être cultivées dans un climat où respire une conception responsable de la liberté. Le socialisme démocratique que je prône n'a rigoureusement rien à voir avec les régimes totalitaires soviétiques ou chinois. Ces régimes n'ont été que des capitalismes d'État, beaucoup moins performant que le capitalisme privé; et on a vu comment a été facile et rapide leur passage dans le rang du plus fort. Le temps est venu de relire Le Capital avec un regard éclairé. Voir l'article du philosophe Lucien Sève, 'Marx contre-attaque', dans Le Monde diplomatique, décembre 2008, 3. Une culture de transition, développée dans une réelle valorisation de nos divergences, est une voie qui s'impose. ...

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De nouveaux indicateurs sur la langue du travail au Québec

Office québécois de la langue française
Extrait
Ce fascicule intitulé Langue du travail : indicateurs relatifs à l’évolution de la population active et à l’utilisation des langues au travail en 2001 compte 19 indicateurs. Les données proviennent des recensements de 1991, 1996, et 2001 pour les huit premiers indicateurs regroupés sous la thématique « Population active et marché du travail (1991-2001) », et du recensement de 2001 pour les onze autres indicateurs qui traitent de l’utilisation des langues au travail.

Texte
Québec, le 5 juin 2006

Dans le cadre de son mandat d’assurer le suivi de la situation du français au Québec, l’Office québécois de la langue française (OQLF) rend public aujourd’hui le deuxième fascicule d’indicateurs linguistiques de la collection « Suivi de la situation linguistique ».

Ce fascicule intitulé Langue du travail : indicateurs relatifs à l’évolution de la population active et à l’utilisation des langues au travail en 2001 compte 19 indicateurs. Les données proviennent des recensements de 1991, 1996, et 2001 pour les huit premiers indicateurs regroupés sous la thématique « Population active et marché du travail (1991-2001) », et du recensement de 2001 pour les onze autres indicateurs qui traitent de l’utilisation des langues au travail. Il importe de préciser que ces derniers ont été élaborés à partir de données recueillies, pour la première fois, en 2001.

Les huit indicateurs de la première partie permettent d’affirmer que le marché du travail est de plus en plus favorable au groupe de langue maternelle française, mais que des disparités persistent entre les groupes linguistiques. On doit principalement retenir que :

• le groupe de langue maternelle française affiche, en 2001, le plus haut taux d’activité et le plus faible taux de chômage des trois groupes linguistiques à l’étude;
• la proportion des emplois occupés par les personnes de langue maternelle française est demeurée stable (82 %) entre 1991 et 2001.

Par ailleurs, il faut aussi reconnaître que :

• les personnes actives de langue maternelle française affichent le plus faible taux de bilinguisme (connaissance du français et de l’anglais);
• elles ont un taux de diplomation postsecondaire généralement inférieur à celui des autres groupes linguistiques;
• elles affichent également la plus faible proportion de personnes occupant des postes de niveau plus élevé (administrateurs, professionnels et techniciens) des trois groupes linguistiques.

Les onze indicateurs de la deuxième partie traitent de l’utilisation du français, de l’anglais et des autres langues au travail en 2001, selon certaines caractéristiques personnelles et d’autres caractéristiques propres à l’emploi occupé. On doit principalement retenir que :

• la langue du travail est liée de façon importante au lieu de travail, 72,4 % des personnes qui travaillent dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal le font principalement en français, tandis que cette proportion est de 92,8 % ailleurs au Québec;
• les caractéristiques individuelles ont une grande incidence sur l’emploi du français comme principale langue de travail, les proportions d’utilisation étant, dans l’ensemble du Québec, de 92,8 % pour les travailleurs de langue maternelle française, de 22,5 % pour ceux de langue maternelle anglaise et de 42,7 % pour ceux de langue maternelle tierce;
• la période d’immigration des travailleurs de langue maternelle tierce influe sur la langue de travail : ceux qui ont immigré depuis 1991 utilisent moins le français (43,9 %) au travail que ceux ayant immigré entre 1971 et 1990 (51 %);
• l’utilisation de l’anglais au travail est une réalité surtout montréalaise : 4,4 % des travailleurs de l’extérieur de la région métropolitaine de Montréal utilisent principalement l’anglais au travail, tandis que cette proportion est de 18,5 % dans la RMR de Montréal et de 24,5 % dans l’île;
• alors que 84,9 % de la main d’œuvre de langue maternelle française travaille principalement en français dans l’île de Montréal et 74,3 % de la main d’œuvre de langue maternelle anglaise, en anglais; les travailleurs de langue maternelle tierce se montrent partagés entre le français et l’anglais : 40,1 % travaillant principalement en français et 38,9 %, en anglais.

On peut consulter la version électronique du deuxième fascicule en cliquant sur l’onglet Suivi de la situation linguistique dans le site Web de l’Office québécois de la langue française.

Source en ligne : http://www.oqlf.gouv.qc.ca/office/communiques/2006/20060606_fascicule2.html
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